"Que voulez-vous qu’on fasse, il faut bien qu’on ferme un jour". Ces mots, prononcés par Amed Newton Barry, le président de la Commission électorale, ont marqué la fin des dépôts des candidatures pour les prochaines élections législatives.
Dans la cour de la Commission électorale ils sont des centaines de personnes, membres de partis politiques à être présents pour ce moment tant important. Tous ces partis ont attendu la dernière minute pour déposer leurs différentes listes.
"Avec nos candidats qui sont un peu en profondeur et avec la crise sécuritaire, cela est une difficulté réelle pour le convoi des dossiers à Ouagadougou", a dit Godsroy Bama, directeur du siège du Parti pour le rassemblement et la démocratie (PRD).
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La situation sécuritaire est aussi pointée du doigt par certains responsables politiques surtout ceux de la région du Sahel.
"On a l’impression qu’on est toujours à l’époque de la pierre taillée. Aujourd’hui on doit pouvoir trouver des moyens avec toute la technologie pour simplifier ces procédures. Regardez tous les documents que nous avons? Il y a assez de documents ici pour sauver une forêt", a affirmé Aziz Diallo, député maire de Dori dans le Sahel.
"Comme chaque année c’est toujours la dernière minute que les partis se présentent hélas. C’est ouvert depuis le 17 septembre mais c’est aujourd’hui que l’affluence atteint le niveau que vous voyez", a déploré Amed Newton Barry.
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152 partis politiques, 30 regroupements d’indépendant et 6 formations politiques prennent part aux prochaines législatives.
Après les législatives, la réception des dossiers pour la présidentielle est prévue pour le 28 septembre prochain.
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