Le chef du gouvernement, qui avait déclaré dimanche à la BBC que l'état d'urgence serait "sans doute" prolongé "de quelques mois", n'a pas précisé la durée envisagée de cette prolongation, la cinquième en un an.
"La France doit (...) être lucide sur la menace", a-t-il dit à l'Assemblée nationale, invoquant notamment les élections présidentielle et législatives en 2017 ou encore "l'engagement en Irak et en Syrie" de la France.
Ce régime prévu par la Constitution permet notamment des assignations à résidence et élargit les possibilités de perquisitions.
"Tous les jours, toutes les semaines, des réseaux jihadistes sont démantelés, des personnes sont interpellées. Des attentats sont régulièrement évités", a encore affirmé M. Valls.
L'état d'urgence avait été décrété par François Hollande au lendemain des attentats du 13 novembre 2015. Après sa durée de départ de douze jours, il avait été prolongé fin novembre 2015, puis à trois autres reprises.
Les règles régissant l'état d'urgence prévoient que la prorogation devient caduque dans les quinze jours suivant une démission du gouvernement ou la dissolution de l'Assemblée nationale, ce qui arrivera de fait avec les échéances électorales.
Avec AFP