"Tout ce qui contribue à la reconstruction en Irak, c'est autant de conditions supplémentaires pour éviter qu'il puisse y avoir de la part de Daesh (acronyme arabe de l'EI, ndlr) des actions sur notre propre territoire", a dit le chef de l'Etat français lors d'un discours devant des militaires français qui forment les forces spéciales irakiennes luttant contre l'EI.
"Agir contre le terrorisme ici en Irak, c'est aussi prévenir des actes terroristes sur notre propre sol et donc éviter qu'il puisse y avoir pour nos compatriotes des conséquences fâcheuses de la dégradation qui pourrait être celle-ci en Irak", a expliqué M. Hollande au cours de la première étape de sa visite d'une journée dans ce pays.
Dans le cadre de la coalition internationale antidjihadistes, environ 500 soldats français assurent des missions de conseil, de formation et d'appui d'artillerie aux soldats irakiens dans leur lutte pour reprendre des territoires conquis par l'EI en 2014. Ils ne participent toutefois pas directement aux combats au sol.
A l'heure actuelle, la coalition soutient, notamment par des raids aériens, les forces irakiennes dans leur offensive pour reprendre la grande ville de Mossoul (nord) aux djihadistes qui l'occupent depuis deux ans.
"L'enjeu c'est la reconquête de Mossoul. Pour y parvenir, dans les prochaines semaines, vous devez former, appuyer, accompagner les forces irakiennes et leur donner les meilleurs conseils", a encore dit le président aux soldats français.
Avec AFP