Crimes rituels au Gabon : Le ministre de l’Intérieur appelle les Ong à collaborer

Map of Gabon, Africa

Détention en garde à vue de six militants des droits humains au Gabon, dont Georges Mpaga, Auguste Eyene, Blanche Abeghe Simoni, lors d’une nouvelle manifestation contre le crimes rituels.
La manifestation a eu lieu le même jour qu’une autre marche sur le même thème, qui regroupait des mouvements religieux, des partis politiques, et la Première dame, Sylvia Bongo.

La contre marche pour les victimes de crimes rituels au Gabon, était organisée par des mouvements de femmes, les Ong «ça suffit comme ça», et « Payez ce que vous publiez », entres autres groupes de la société civile.

Les personnes interpellées ont été libérées dimanche vers deux heures du matin, après dix heures de garde à vue.

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Georges Mpaga, de la société civile gabonaise, au micro de Nathalie Barge


Pour le ministre de l’Intérieur du Gabon, la manifestation qui s’est désolidarisée de celle orchestrée par le parti présidentiel et les confessions religieuses, était illégale, car, a dit Jean François Ndongou à la VOA, les manifestants n’ont pas pris soin d’avertir les autorités.

Quant à la problématique des crimes rituels au Gabon, le ministre demande la collaboration de toute la population et des Ong pour faire progresser les enquêtes.

Après la mort de plusieurs enfants dont les corps avaient été mutilés, il souligne que la sécurité a été renforcée et qu’il faut faire en sorte que ces crimes ne se reproduisent plus.

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Jean François Ndongou, Ministre de l'Intérieur gabonais, au micro de Nathalie Barge