Les géants de l’Internet, Google et Yahoo ont exprimé leur « consternation » suite à la publication d’informations selon lesquelles l'Agence de sécurité nationale des Etats-Unis (NSA) aurait pénétré secrètement dans leurs réseaux de communication.
Dans un communiqué publié mercredi, le moteur de recherche Google s’est déclaré « indigné » par l’ampleur des opérations d’interception du gouvernement américain, ajoutant que les informations rendues publiques soulignent la nécessité d'une réforme urgente. Google et Yahoo affirment qu’ils n’avaient pas autorisé la mise sur écoute présumée de leurs liens de communication.
Le Washington Post, grand quotidien de la capitale américaine, a annoncé mercredi avoir découvert ce programme secret de la NSA grâce à des documents divulgués par l'ancien contractuel de l’agence, Edward Snowden, suivis d'entretiens avec des « fonctionnaires habilités » à en discuter.
Le rapport indique que la NSA et son homologue britannique ont mené conjointement un programme intitulé MUSCULAR, qui puise dans les câbles à fibres optiques transportant des données de Google et Yahoo. Ce qui leur permettait de copier des flux de données entières, y compris le contenu de fichiers contenant des textes, sons audio et vidéos.
Le patron de la NSA, le général Keith Alexander, a rétorqué mercredi que l'agence n'entre pas dans les serveurs de Google et Yahoo. Lors d'un point de presse à Washington, il a souligné que la NSA n’accède aux données qu’après avoir sollicité et obtenu l’autorisation de la Justice.
La NSA demande déjà à Google et Yahoo de leur fournir certaines données dans le cadre d’un autre programme dénommé PRISM.
Toujours selon le Washington Post, s’infiltrer dans les réseaux des entreprises sans autorisation explicite d’un tribunal américain serait illégal aux États-Unis. Mais la NSA aurait pu puiser dans certaines parties de ces réseaux à l'étranger, où l’agence est moins surveillée, et moins sujette à diverses contraintes juridiques.
Selon un document top secret daté du 9 janvier 2013, la NSA aurait recueilli 181 millions de fichiers de données de Google et de Yahoo au cours des 30 jours précédents et les auraient répercutés vers le siège de l'agence, près de Washington.
Dans un communiqué, la NSA a rejeté la suggestion faite par le Washington Post, pour qui l’agence aurait trouvé un moyen de contourner les lois américaines. La NSA a déclaré qu’il est faux de dire que l’agence recueille de vastes quantités de données sur le peuple américain.
Dans un communiqué publié mercredi, le moteur de recherche Google s’est déclaré « indigné » par l’ampleur des opérations d’interception du gouvernement américain, ajoutant que les informations rendues publiques soulignent la nécessité d'une réforme urgente. Google et Yahoo affirment qu’ils n’avaient pas autorisé la mise sur écoute présumée de leurs liens de communication.
Le Washington Post, grand quotidien de la capitale américaine, a annoncé mercredi avoir découvert ce programme secret de la NSA grâce à des documents divulgués par l'ancien contractuel de l’agence, Edward Snowden, suivis d'entretiens avec des « fonctionnaires habilités » à en discuter.
Le rapport indique que la NSA et son homologue britannique ont mené conjointement un programme intitulé MUSCULAR, qui puise dans les câbles à fibres optiques transportant des données de Google et Yahoo. Ce qui leur permettait de copier des flux de données entières, y compris le contenu de fichiers contenant des textes, sons audio et vidéos.
Le patron de la NSA, le général Keith Alexander, a rétorqué mercredi que l'agence n'entre pas dans les serveurs de Google et Yahoo. Lors d'un point de presse à Washington, il a souligné que la NSA n’accède aux données qu’après avoir sollicité et obtenu l’autorisation de la Justice.
La NSA demande déjà à Google et Yahoo de leur fournir certaines données dans le cadre d’un autre programme dénommé PRISM.
Toujours selon le Washington Post, s’infiltrer dans les réseaux des entreprises sans autorisation explicite d’un tribunal américain serait illégal aux États-Unis. Mais la NSA aurait pu puiser dans certaines parties de ces réseaux à l'étranger, où l’agence est moins surveillée, et moins sujette à diverses contraintes juridiques.
Selon un document top secret daté du 9 janvier 2013, la NSA aurait recueilli 181 millions de fichiers de données de Google et de Yahoo au cours des 30 jours précédents et les auraient répercutés vers le siège de l'agence, près de Washington.
Dans un communiqué, la NSA a rejeté la suggestion faite par le Washington Post, pour qui l’agence aurait trouvé un moyen de contourner les lois américaines. La NSA a déclaré qu’il est faux de dire que l’agence recueille de vastes quantités de données sur le peuple américain.