"Pendant deux jours, le navire avait abordé les eaux congolaises. Mais les responsables du port et du gouvernement à Pointe-Noire ont refusé l'accostage, affirmant n'avoir aucune connaissance préalable de l'arrivée du navire et de ses activités sur le territoire congolais", a écrit Greenpeace dans un communiqué.
"Le navire a fait une tournée au Cameroun et en République démocratique du Congo (RDC) pour exhorter les acteurs environnementaux à sauvegarder et à gérer durablement la forêt du bassin du Congo, qui est la deuxième plus grande forêt pluviale du monde", ajoute Greenpeace.
"Nous sommes profondément déçus par la réduction de l'espace mis à la disposition des organisations de la société civile congolaise et de leurs partenaires pour un échange franc sur la conservation de l'environnement", a déclaré Victorine Che, chef du projet forestier de Greenpeace.
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Dans un reportage, le journaliste de VOA Afrique avait expliqué que le navire de Greenpeace avait été sommé mardi dernier de quitter le port de Pointe-Noire, au Congo, où il tentait d’accoster depuis lundi 6 novembre.
Les autorités avaient affirmé ne pas avoir été informées de cette mission qui mène une campagne de sensibilisation sur la préservation des forêts du Bassin du Congo.
Irène Wabiwa, responsable de la campagne forêt de Greenpeace, parlait de déception.
"Nous repartons déçus, car l’étape de Pointe-Noire était très importante. La République du Congo fait partie des forêts du Bassin du Congo. Nous levons l’encre avec un pincement au cœur," a-t-elle déclaré à VOA Afrique.