Grève des ouvriers camerounais de la Chine First Highway Engineering Company à Yaoundé

Une réunion de crise lors de la grève à Yaoundé, Cameroun, le 3 novembre 2016. (VOA/Moki Edwin Kindzeka)

Les travailleurs camerounais de la Chine First Highway Engineering Company, l'entreprise en charge de la construction de l'autoroute reliant la capitale économique Douala et la capitale politique Yaoundé sont en grève. Ils accusent leurs employeurs de mauvais traitements et non respect des conditions de travail.

Ils sont près de 200 travailleurs de la Chine First Highway Engineering Company qui ont decii d'abandonner la construction de cette autoroute en pointant un doigt accusateur sur leur employeur qu'ils accusent de mauvaise gestion du personnel, de non-paiement de salaire et de non-respect des termes du contrat.

Nombreux d'entre eux ont exprimé leur mécontentement.

Your browser doesn’t support HTML5

Reportage de Moki Edwin Kindzeka, correspondant à Yaounde.

D'autres par, les travailleurs réclament la nomination d'un Camerounais à la direction des ressources humaines. "Les heures supplémentaires ne sont pas respectées", explique l'un d'entre eux.

Malgré les négociations avec les autorités publiques, ces derniers maintiennent leur decision de ne pas retourner au travail tant que leurs réclamations n'auront pas reçu de suite favorable.

Un avis que soutient Jean Marie Zambo Amougou, president de la confederation syndicale des travailleurs du Cameroun. "Les normes internationales et les législations nationales ne sont pas respectées", souligne-t-il.

Les travailleurs camerounais de la China first highway engineering company, l'entreprise en charge de la construction de l'auto-route reliant la capitale economique Douala et la capitale politique Yaounde sont en grève, à Yaoundé, Cameroun, le 3 novembre

Suite à l'inertie des responsables de la China First Highway Engineering Company, ceux-ci n'ont pas pu trouver le sommeil cette nuit car reveilles par les bruits de tam-tams que tapaient les grévistes. Ces derniers auraient pris la fuite du camp ou ils se trouvaient.

Rappelons que cet incident visant une entreprise chinoise n'est pas le premier du genre. Elle a deja subi le même traitement sur plusieurs chantiers à l'Est du pays.

Moki Edwin Kindzeka, à Yaoundé