Policiers et gendarmes étaient déployés en masse à Conakry et sa banlieue.
Tôt le matin la résidence de Cellou Dalein Diallo, chef de file de l'opposition, était bouclée par un cordon de police.
A Koloma, des manifestants ont brûlé des pneus et jeté des pierres sur les forces de l'ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes.
A Kaloum, le quartier d’affaires, des femmes ont tenté une marche qui a été vite dispersée de manière musclée et une dizaine d’entre elles ont été arrêtées.
Selon Mamadou Mouctar Diallo, porte-parole adjoint de l'opposition, il y a eu 26 blessés dont une dizaine par balles. Pour sa part le gouvernement a dénombré deux civils blessés dans des accidents de la circulation causés par les protestataires.
L’opposition guinéenne exige la révision du calendrier qui renvoie les élections locales après la présidentielle d'octobre, ce que refuse catégoriquement le président Alpha Condé.