Cette somme constitue la deuxième tranche d'un contrat de désendettement et de développement (C2D) conclu entre les deux pays, la première s'étant élevée à 630 millions d'euros pour la période 2012-2015.
"Nous nous sommes mis d'accord sur le montant d'une deuxième tranche de plus d'un milliard d'euros, qui portera sur des secteurs prioritaires pour la Côte d'Ivoire et pour la France: éducation, santé, développement urbain et infrastructures de transports, tout en poursuivant une coopération en matière de justice", a affirmé le président français à l'issue d'un entretien avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara, qu'il a reçu à l'Élysée.
La France veut "encourager, appuyer le développement de la Côte d'Ivoire", a-t-il ajouté, insistant également sur la nécessité de préserver la "stabilité" du pays.
M. Hollande a souhaité que l'élection présidentielle ivoirienne prévue en octobre 2015 puisse avoir lieu "dans la transparence et le pluralisme".
"Ca ne dépend pas que du président (Ouattara), il convient que les forces qui veulent se présenter au scrutin puissent le faire librement et veuillent le faire", a-t-il dit.
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Le bon déroulement de ce scrutin est primordial pour la Côte d'Ivoire, plongée après la présidentielle de 2010 dans des affrontements entre les partisans de l'ex-président Laurent Gbagbo et les soutiens de M. Ouattara. Les violences avaient fait plus de plus de 3.000 morts.
Seul le président Ouattara est pour l'instant candidat déclaré pour 2015 mais, pour les partenaires de ce pays, la participation du Front populaire ivoirien (FPI), créé par M. Gbagbo, est essentielle à la réussite du scrutin.
L'ex-président, poursuivi pour "crimes contre l'humanité", est actuellement détenu par la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, où son procès doit s'ouvrir en juillet 2015. M. Gbagbo cherche malgré tout à reprendre la direction de son parti, actuellement dirigé par son ancien Premier ministre Pascal Affi N'Guessan.