Des accrochages ont opposé les forces de police à des groupes de jeunes, en marge d'une manifestation à Paris, à laquelle participaient des milliers de personnes.
Les premières tensions ont eu lieu quelques minutes après le départ du cortège. Un groupe de manifestants, portant vêtements, gants et masques noirs, s'est détaché du cortège principal pour se heurter aux forces de l'ordre.
Ils ont tenté de dresser une barricade à l'aide de palissades et s'en sont pris à des vitrines. Une vingtaine d'enseignes ont été endommagées.
Les manifestants ont lancé des projectiles sur les forces de l'ordre, qui ont tenté de les disperser à l'aide de gaz lacrymogène.
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a dénoncé des "violences inacceptables" commises par des "casseurs". Il a fait état de huit blessés parmi les pompiers et les gendarmes, et de 54 interpellations.
Cette manifestation était organisée à l'appel de syndicats.
Le leader de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon, arrivé troisième au premier tour de l'élection présidentielle le 10 avril, et le patron du Parti socialiste Olivier Faure, étaient présents dans le cortège.
Des incidents ont aussi eu lieu à Nantes, où des militants d'ultra-gauche "ont commis un certain nombre de dégradations et il y a eu l'intervention des forces de l'ordre pour les disperser", a indiqué la préfecture.
Dans le pays, une centaine de milliers de personnes ont defile pour le 1er mai.