"Je pense que votre démission va à l'encontre de l'intérêt du pays et je ne l'approuve pas", écrit M. Rohani dans une lettre adressée à M. Zarif et publiée par le site.
"J'apprécie vos efforts incessants et votre engagement" en tant que ministre des Affaires étrangères et "je considère que, comme l'a dit le guide suprême, Ali Khamenei, vous êtes 'digne de confiance, courageux et pieux', et à la pointe de la résistance contre la pression totale exercée par les Etats-Unis" contre la République islamique, ajoute la lettre.
"J'ai parfaitement conscience des pressions exercées sur l'appareil diplomatique du pays, le gouvernement et même le président élu par le peuple", écrit encore M. Rohani.
Lire aussi : L'Iran gagne des soutiens face aux menaces américaines"Aussi, comme cela a été ordonné à plusieurs reprises, tous les organes, cela inclut le gouvernement et les organismes d'Etat, doivent agir en totale coordination avec votre ministère pour ce qui est des relations internationales", ajoute la lettre.
M. Zarif a annoncé sa démission lundi soir via son compte Instagram. Mardi, il a plaidé pour que son ministère retrouve son "statut".
Selon le site d'information Entekhab, sa décision de jeter l'éponge était liée à la visite surprise lundi à Téhéran du président syrien Bachar al-Assad.
M. Zarif n'était présent à aucune des rencontres entre M. Assad et le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei et M. Rohani et Entekhab laisse entendre qu'il n'aurait pas apprécié d'être mis sur la touche.