Un enquêteur spécial de l’ONU accuse l’Iran de répression brutale contre ses citoyens

Ahmed Shaheed prononçant un discours à l'ONU en 2005

Ahmed Shaheed accuse les autorités iraniennes, entre autres, d'exécuter des prisonniers secrètement, à l'insu de leurs familles et de leurs avocats, et de détenir des dissidents politiques pendant de longues périodes.

Les États-Unis exhortent la communauté internationale à «redoubler sa condamnation » de l'Iran pour de présumées violations des droits humains détaillées dans un rapport qui sera présenté à l'Assemblée générale de l'ONU mercredi.

Le rapport de l'enquêteur spécial de l'ONU Ahmed Shaheed montre que l’Iran poursuit une campagne de «répression brutale» à l’encontre de ses citoyens, a déclaré le porte-parole du Département d'Etat américain, Mark Toner.

Dans le rapport, M. Shaheed accuse les autorités iraniennes, entre autres, d'exécuter des prisonniers secrètement, à l'insu de leurs familles et de leurs avocats, et de détenir des dissidents politiques pendant de longues périodes. Il a fondé des conclusions en grande partie sur des entretiens avec les victimes présumées de ces abus.

Le Conseil des droits humains de l'ONU a nommé l’ancien ministre maldivien des Affaires étrangers comme Rapporteur spécial sur l'Iran en Mars, mais Téhéran lui a refusé l’accès à son territoire, ce que condamne le porte-parole du Département d’Etat.