JO 2016 : l'haltérophile kirghise Artykov exclu pour dopage

Izzat Artykov, du Kyrgystan, lors de la compétition d'haltérophilie-69 kg/messieurs aux Jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro, au Brésil, 9 août 2016.

Izzat Artykov du Kirghizstan, médaillé de bronze en - 69kg en haltérophilie, a été disqualifié et exclu des Jeux olympiques 2016 qui se déroulent à Rio de Janeiro au Brésil.

L'haltérophile est, selon le Tribunal arbitral du sport (TAS), le premier cas des jeux Olympiques de Rio exclu pour dopage.

Artykov a été testé positif à la strychnine (stimulant), précise la décision du TAS le concernant.

Artykov avec un total de 339 kg avait terminé le 10 août 3e de la catégorie des - 69 kg, remportée par le Chinois Shi Zhiyong Shi qui avait surclassé à l'épaulé jeté le Turc Daniyar Ismayilov (351 kg).

Le Colombien Luis Javier Mosquera Lozano avait terminé à la 4e place, le Français Bernardin Kingue Matam terminant au 8e rang.

Après la compétition, le Français avait mis en doute la probité de ses adversaires, expliquant "attendre le résultat des contrôles antidopage". "Si la Fédération internationale et le CIO font les choses correctement, je pense pouvoir gagner bien quatre places, parce que les cinq premiers ne sont pas clean", a-t-il poursuivi.

L'haltérophilie est frappée de plein fouet par les problèmes de dopage depuis de nombreuses années. La Bulgarie, traditionnelle nation dominante, a notamment été interdite de participation dans ce sport. Les huit haltérophiles russes qualifiés pour Rio ont également été écartés à la suite de la publication du rapport McLaren le 18 juillet, pointant un dopage d'État dans le pays.

Artykov a été "contrôlé positif à la strychnine. L'athlète est disqualifié, sa médaille lui est retirée et il est exclu des jeux Olympiques de Rio", a décidé le TAS, chargé pour la première fois par le Comité international olympique de juger les cas de dopage en première instance comme en appel.

La modification du classement et donc la réattribution de la médaille de bronze "est de la responsabilité de la Fédération internationale d'haltérophilie et du CIO", a précisé le TAS qui siège à Lausanne mais est délocalisé à Rio pendant la durée des Jeux.

Avec AFP