Washington compte sur le Kremlin pour amener son allié traditionnel, le président Bachar al-Assad, à la table des négociations avec l'opposition syrienne afin de mettre un terme à la guerre civile qui ravage la Syrie depuis 2011, avec plus de 250.000 morts et des millions de personnes déplacées.
Washington et Moscou doivent décider formellement de l'organisation, très probable mais pas encore confirmée, d'une nouvelle réunion internationale le 18 décembre à New York entre pays soutenant l'opposition syrienne et ceux qui appuient le régime Assad.
"Le secrétaire d'Etat a hâte de discuter avec les dirigeants russes du projet de la prochaine réunion du Groupe international de soutien à la Syrie à New York vendredi", a indiqué à Washington le porte-parole du département d'Etat John Kirby.
M. Kerry, arrivé dans la nuit dans la capitale russe, avait participé la veille à Paris à une réunion en présence d'une dizaine de pays occidentaux et arabes, dont les chefs de la diplomatie ont été reçus par le ministre français Laurent Fabius.
Le responsable de la diplomatie américaine s'était entretenu avec ses homologues qatari et jordanien. La Jordanie est chargée de dresser une liste des groupes terroristes qui devraient être exclus du processus de négociations; question éminemment sensible compte tenu des appréciations variées que portent les acteurs du dossier syrien sur la nature "terroriste" ou non des différents groupes combattant en Syrie.
Avec AFP