Le président congolais a également relâché cinq perroquets gris et brûlé un stock d'écaille de pangolins lors de cette cérémonie, dans le parc naturel de la Nsele aux portes de Kinshasa.
"Nous avons voulu décourager les braconniers et les criminels (pilleurs) de nos ressources naturelles", a déclaré à l'AFP le directeur général de l'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) Cosma Wilungula.
"Dans les 15 à 20 dernières années, j'ai perdu plus de 380 gardes dans les accrochages pour protéger ces ressources", a-t-il déclaré.
Le braconnage a pu être le fait de groupes armés et de milices lors de l'histoire mouvementée de la RDC. "Le braconnage d'aujourd'hui est beaucoup plus d'origine étrangère. Le braconnage congolais est du type alimentaire - donc tuer une antilope et la manger", assure le responsable de l'ICCN.
Deuxième poumon vert de la planète après l'Amazonie, la forêt équatoriale de la RDC (2,3 millions de km2) abrite des espèces menacés comme les rhinocéros, les éléphants, les bonobos...
Une conférence est prévue à Londres du 11 au 12 octobre contre le commerce illégal des espèces sauvages.
Lire aussi : Milices et braconniers exercent une "pression énorme" sur la faune d'Afrique centraleAprès des apartés avec notamment le représentant de l'UE en RDC, le président Kabila est reparti sans un mot au volant de sa voiture, salué par une centaine de ses partisans rassemblés le long de la route.
"Il a dit, il a fait", ont scandé les militants du parti présidentiel PPRD, en référence au choix du président de ne pas briguer un troisième mandat, se conformant ainsi à la Constitution.
Les élections qui devaient avoir lieu fin 2016 sont finalement prévues le 23 décembre 2018.
Avec AFP