Malgré le caractère mystérieux qui est souvent attribué à la maladie dont elle souffre, Kadidja Moumouni est bien acceptée dans son milieu de travail.
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Reportage d'Abdoul-Razak Idrissa, correspondant à Niamey pour VOA Afrique
La présidente de l’association nigérienne des albinos est auditrice de justice au Conseil d’Etat. "Je ne suis pas victime de discrimination", confie-t-elle à VOA Afrique
"La collaboration est très franche. Nous sommes vraiment satisfaites d’elle", affirme la greffière en chef madame Abdou Ramatou Daouda.
Kadidja Moumouni, à Niamey, Niger, le 9 juin 2017. (VOA/Abdoul-Razak Idrissa)
Les albinos au Niger sont relativement tolérés par la société, mais le manque de système formel de prise en charge rend difficile le suivi médical.
"On arrive à organiser des consultations dermatologiques avec un cabinet, mais il est privé, ce qui signifie qu’il n’y pas de garantie", regrette la présidente de l’association nigérienne des albinos.
"Nous aspirons à un système formel et durable de prise en charge", conclut-elle.
Maladie congénitale due à un manque de mélanine entrainant une grande sensibilité au soleil et à la lumière vive, l’albinisme est présent au Niger. Il n’existe pas de statistique sur la prévalence, mais l’association que préside Kadidja dénombre une soixantaine d’albinos à Niamey.
Abdoul-Razak Idrissa, correspondant à Niamey