Selon l’UNICEF, 125 millions de filles et femmes vivant dans 29 pays d’Afrique et du Proche-Orient ont été victimes de mutilations génitales, et 30 millions d’autres sont à risque.
A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF), célébrée chaque année le 6 février, l’UNICEF constate que les efforts pour lutter contre ces pratiques néfastes sont récompensés par une baisse généralisée de ces pratiques dangereuses. Néanmoins, il reste beaucoup à faire, ajoute l’organisation onusienne, qu’il s’agisse du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie ou encore de l’Ethiopie et de l’Egypte.
Selon l’UNICEF, 125 millions de filles et femmes vivant dans 29 pays d’Afrique et du Proche-Orient ont été victimes de mutilations génitales, et 30 millions d’autres risquent d’en subir dans les dix prochaines années.
Une résolution de l'ONU, adoptée en 2012 pour bannir cette pratique, demande aux Etats membres de « compléter les mesures punitives par des activités d'éducation ». Jusqu’ici, une dizaine de pays d’Afrique subsaharienne ont créé une loi contre les MGF, qui sont interdites dans la plupart des pays du monde.
L’excision est une pratique ancestrale qui ne présente aucun bénéfice médical, mais pose au contraire un grave problème de santé publique, vu qu’elle provoque des séquelles parfois mortelles: accouchements difficiles, hémorragies, infections et déchirures notamment. Par ailleurs, ces mutilations représentent une violation des droits humains, les filles étant fréquemment excisées sans leur consentement, avant la puberté.
Au Mali, où le taux de prévalence est de 84,6 %, la journée a été célébrée dans un contexte marqué par l’abandon de la pratique dans 800 villages, a signalé Joséphine Keita, Directrice du Programme National de Lutte contre la Pratique de l’Excision. Dans une interview avec Nathalie Barge, Mme Keita a précisé que les cérémonies d’abandon de l’excision se font dans les régions sous la supervision des gouverneurs.
Toujours selon Mme Keita, le Mali prépare une législation sur les mutilations génitales sexuelles, mais du fait du taux élevé de prévalence, le gouvernement procède avec prudence, cherchant à impliquer non seulement les structures de l’Etat, mais l’ensemble de la société civile.
« Ensembles nous sommes en train de travailler parce que nous avons dit que ce n’est pas l’affaire d’un seul ministre, ou d’un seul groupe de personnes. Donc, on est en train de travailler pour que quand la loi sera votée, elle peut être appliquée facilement », a poursuivi Mme Keita.
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Selon l’UNICEF, 125 millions de filles et femmes vivant dans 29 pays d’Afrique et du Proche-Orient ont été victimes de mutilations génitales, et 30 millions d’autres risquent d’en subir dans les dix prochaines années.
Une résolution de l'ONU, adoptée en 2012 pour bannir cette pratique, demande aux Etats membres de « compléter les mesures punitives par des activités d'éducation ». Jusqu’ici, une dizaine de pays d’Afrique subsaharienne ont créé une loi contre les MGF, qui sont interdites dans la plupart des pays du monde.
L’excision est une pratique ancestrale qui ne présente aucun bénéfice médical, mais pose au contraire un grave problème de santé publique, vu qu’elle provoque des séquelles parfois mortelles: accouchements difficiles, hémorragies, infections et déchirures notamment. Par ailleurs, ces mutilations représentent une violation des droits humains, les filles étant fréquemment excisées sans leur consentement, avant la puberté.
Au Mali, où le taux de prévalence est de 84,6 %, la journée a été célébrée dans un contexte marqué par l’abandon de la pratique dans 800 villages, a signalé Joséphine Keita, Directrice du Programme National de Lutte contre la Pratique de l’Excision. Dans une interview avec Nathalie Barge, Mme Keita a précisé que les cérémonies d’abandon de l’excision se font dans les régions sous la supervision des gouverneurs.
Toujours selon Mme Keita, le Mali prépare une législation sur les mutilations génitales sexuelles, mais du fait du taux élevé de prévalence, le gouvernement procède avec prudence, cherchant à impliquer non seulement les structures de l’Etat, mais l’ensemble de la société civile.
« Ensembles nous sommes en train de travailler parce que nous avons dit que ce n’est pas l’affaire d’un seul ministre, ou d’un seul groupe de personnes. Donc, on est en train de travailler pour que quand la loi sera votée, elle peut être appliquée facilement », a poursuivi Mme Keita.