Samedi, le camp de l'ancien vice-président sud-soudanais Riek Machar, qui a fui Juba à la suite de combats entre ses hommes et les forces gouvernementales du 8 au 11 juillet dans la capitale sud-soudanaise, a salué cet accord de principe. Mais Goi Jooyul Yol, un représentant de Riek Machar basé en Ethiopie, a dit redouter que les discussions s'éternisent "des mois" et que le président Salva Kiir ne rejette au final cette idée.
"Cette décision est la bienvenue, mais le diable se trouve dans les détails", a affirmé M. Jooyul, rappelant que les modalités du déploiement, dont l'ampleur du contingent ainsi que son mandat, doivent encore faire l'objet de discussions avec Juba. "Que va faire cette force? Nous attendons de voir".
En amont du sommet de l'Igad, Salva Kiir avait martelé être farouchement opposé à l'envoi de soldats étrangers supplémentaires sur le sol sud-soudanais.