Leurs deux co-accusés pour le meurtre de ces quatre policiers, sauvagement tués après avoir été alertés d'une possible attaque du groupe, ont été acquittés pour manque de preuves.
La peine de mort est toujours prévue par le code pénal kényan, mais aucun condamné n'a plus été exécuté depuis 1987, selon Amnesty International.
Le MRC se présente comme un mouvement politique dénonçant la marginalisation dont serait victime la côte kényane, sur l'océan Indien, et réclame l'indépendance de cette région majoritairement musulmane.
Interdit par le gouvernement à partir de 2010, il avait été à nouveau autorisé en 2012 sur décision de justice. Mais il est accusé d'avoir mené une série d'attaques sur la côte ces dernières années et les autorités continuent de le considérer comme illégal.
Le MRC avait appelé au boycott des élections de 2013 qui, hormis le meurtre de ces quatre policiers, s'étaient globalement déroulées dans le calme, contrairement à celles de 2007, qui avaient débouché sur des violences politiques et inter-ethniques ayant fait plus de 1.100 morts.
Avec AFP