Le bus, sur lequel les assaillants ont ouvert le feu, circulait entre la région côtière de Lamu et la ville de Malindi, plus au sud.
"Trois personnes ont été tuées durant l'attaque, mais nous essayons d'établir combien de personnes étaient dans le bus", a déclaré un haut responsable administratif du comté de Lamu, Irungu Macharia.
L'attaque n'a pas été immédiatement revendiquée. Mais les islamistes somaliens shebab mènent régulièrement des opérations du côté kényan de la frontière, ciblant notamment les forces de sécurité kényane avec des engins explosifs artisanaux.
Dans son rapport de novembre, un panel d'experts de l'ONU sur la Somalie a fait état d'un "nombre sans précédent d'engins explosifs improvisés et autres attaques en juin et juillet 2019 à la frontière entre le Kenya et la Somalie".
Affiliés à Al-Qaïda, les shebab ont juré la perte du gouvernement fédéral de Mogadiscio, soutenu par la mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom).
Ils ont commencé à perpétrer des attentats meurtriers et des attaques sur le sol kényan à partir de 2011 et l'intervention des troupes kényanes dans le sud de la Somalie.
La plus récente, menée en janvier 2019 par des shebab d'origine kényane contre un complexe de Nairobi regroupant l'hôtel Dusit et des bureaux, a fait 21 morts.