"Tout le monde sait que sans la possibilité de trouver des troupes au sol prêtes à s'opposer à Daech (acronyme arabe de l'EI) ce conflit ne pourra pas être gagné complètement avec les seules frappes aériennes", a déclaré M. Kerry devant les délégations présentes à la réunion.
M. Kerry a, par la suite précisé, qu'il pensait à des troupes "syriennes et arabes" et pas occidentales, bien que 50 forces spéciales américaines devaient être envoyées sous peu en Syrie.
"Si nous parvenons à un mettre en place une transition politique nous allons permettre à toutes les nations et entités de se rassembler l'armée syrienne ensemble avec l'opposition", a dit M. Kerry.
"Les États-Unis, ensemble avec la Russie et d'autres iront combattre Daech", a-t-il poursuivi prédisant une victoire rapide.
"Imaginez seulement à quelle vitesse ce fléau serait éliminé, en l'espace de quelques mois littéralement, si nous étions capable de parvenir à cette résolution politique", a-t-il fait valoir.
Les propos du secrétaire d'État interviennent au lendemain du vote du Parlement britannique en faveur de frappes aériennes en Syrie contre l'EI.
Mardi, le conseil des ministres allemand a validé l'intervention de son armée dans la lutte contre l'EI avec une mission pouvant mobiliser jusqu'à 1.200 militaires, deux décisions saluées par le président Barack Obama comme démontrant "unité et détermination" face à l'EI.
La conférence de Vienne sur la Syrie en mi-novembre, à laquelle ont participé une vingtaine de puissances, dont la Russie, les États-Unis, l'Iran, les pays arabes et européens, a permis des avancées: une réunion entre le régime syrien du président Bachar al-Assad et des membres de l'opposition syrienne prévue avant janvier, un éventuel cessez-le-feu, avant des élections et une nouvelle Constitution.
Avec AFP