Kim Jong Un devrait "bientôt" rencontrer Xi et Poutine

Le président sud-coréen Moon Jae-in, à droite, et le leader nord-coréen Kim Jong Un, lors de leur deuxième sommet, zone démilitarisée (DMZ), le 26 mai 2018.

Le président sud-coréen Moon Jae-in a estimé lundi que le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un rencontrerait prochainement les présidents chinois et russe, dans une nouvelle illustration de la détente à l'oeuvre autour de la péninsule coréenne.

Cette déclaration est intervenue au lendemain de l'annonce, par M. Moon, d'un accord entre Washington et Pyongyang au sujet de la tenue d'un deuxième sommet "le plus tôt possible"

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a pour sa part rencontré dimanche pendant environ deux heures le dirigeant nord-coréen à Pyongyang dans le cadre d'une tournée régionale.

"Indépendamment du deuxième sommet Etats-Unis-Corée du Nord, la visite du président Kim Jong Un en Russie et la visite du président (chinois) Xi Jinping en Corée du Nord devraient avoir lieu bientôt", a déclaré M. Moon lors d'une réunion de son gouvernement.

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Un sommet entre M. Kim et le Premier ministre japonais Shinzo Abe est aussi une possibilité, a déclaré M. Moon en ajoutant: "Un ordre nouveau est en train de naître sur la péninsule coréenne."

Après des années de tensions en raison des programmes nucléaire et balistique du Nord, la péninsule connaît une remarquable détente depuis janvier.

Elle a été illustrée par trois rencontres entre MM. Moon et Kim, ainsi que par un sommet historique, en juin à Singapour, entre ce dernier et le président américain Donald Trump.

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MM. Kim et Xi se sont également rencontrés trois fois cette année en Chine. Principal allié de Pyongyang, Pékin n'en a pas moins voté les différents trains de sanctions du Conseil de sécurité contre la Corée du Nord, et la relation a été tendue par la poursuite des programmes militaires interdits de Pyongyang.

M. Kim n'a par ailleurs jamais rencontré le président russe Vladimir Poutine, qui l'a cependant déjà invité à Moscou.

De son côté, le Japon a toujours défendu la fermeté à l'égard de la Corée du Nord.

Avec AFP