L'acteur Aziz Ansari, accusé par une femme, évoque une relation "consentie"

L'acteur américain Aziz Ansari a reconnu avoir eu une relation sexuelle avec une femme l'accusant d'agression sexuelle, tout en soulignant que cette interaction avait été "totalement consentie".

Une photographe de 23 ans habitant à Brooklyn, simplement identifiée par le prénom Grace, a émis ces accusations dans un entretien au magazine sur internet Babe publié dimanche.

Elle affirme avoir rencontré Aziz Ansari qui vient de remporter un Golden Globe pour la série de Netflix "Master of None" en septembre 2017 lors d'une soirée après la cérémonie de remise des Emmy Awards et qu'ils se sont revus quelques jours plus tard pour un rendez-vous galant à New York.

Grace affirme qu'après le diner, ils se sont rendus dans l'appartement de l'acteur où il se serait livré à des avances agressives répétées malgré ses "signaux verbaux et non verbaux" indiquant, selon elle, qu'elle ne souhaitait pas avoir de relations sexuelles avec lui.

"Je sais que j'envoyais physiquement des signaux montrant que je n'étais pas intéressée. Je ne pense pas qu'ils aient été remarqués ou, s'ils l'ont été, ils ont été ignorés", a-t-elle déclaré au magazine.

"Je pense qu'Aziz a profité de moi. Je n'ai pas été écoutée mais ignorée. C'est de loin la pire expérience avec un homme que j'aie jamais eue", a-t-elle poursuivi.

Dans une déclaration au magazine, l'acteur a reconnu leur rencontre tout en arguant que toute activité sexuelle "selon toutes les indications était totalement consentie".

"Le lendemain, j'ai reçu un SMS d'elle disant que même si ça semblait avoir été OK, à la réflexion, elle se sentait mal à l'aise", a-t-il dit. "C'est vrai que tout m'a paru OK donc quand j'ai entendu que ce n'était pas le cas pour elle, j'ai été surpris et inquiet".

Il a précisé avoir répondu en privé à la jeune fille et a également apporté son soutien au mouvement des femmes contre le harcèlement sexuel, déclenché après les accusations début octobre contre le producteur hollywoodien Harvey Weinstein puis contre d'autres personnalités du divertissement, des médias ou de la politique.


Avec AFP