Le ministre sud-africain de la Santé Zweli Mkhize a indiqué dans un communiqué que 325.260 doses du vaccin Pfizer étaient attendues tard dimanche soir à l'aéroport international OR Tambo de Johannesburg.
L'arrivée d'un nombre similaire de doses est prévue chaque semaine jusqu'à la fin mai, puis la fourniture augmentera "en moyenne à 636.480 doses hebdomadaires à partir du 31 mai, nous permettant d'atteindre près de 4,5 millions de doses d'ici la fin juin", a expliqué le ministre.
Pays le plus touché du continent, avec environ 1,5 million de contaminations dont 54.406 décès, l'Afrique du Sud n'a vacciné jusqu'ici que 318.670 personnes, principalement des membres du personnel médical.
La vaccination a pris beaucoup de retard: d'abord le vaccin britannique AstraZeneca a été écarté début février après des doutes sur son efficacité contre le variant local du coronavirus, et les doses achetées par Pretoria ont été revendues à d'autres pays africains. Ensuite, l'utilisation du vaccin américain Johnson & Johnson a été suspendue mi-avril, après des cas de caillots sanguins constatés aux Etats-Unis.
Après l'avis favorable de l'agence sud-africaine du médicament (Sahpra), le gouvernement a repris ces derniers jours la première phase de la campagne de vaccination, visant à protéger les 1,2 million de soignants du pays.
Le gouvernement a indiqué attendre aussi de nouvelles doses du vaccin Johnson & Johnson, produites en Afrique du Sud par l'entreprise pharmaceutique sud-africaine Aspen Pharmacare et en attente du feu vert des régulateurs internationaux.
"Nous sommes confiants sur un résultat final positif et sur le fait que, sauf nouvelles perturbations, Johnson & Johnson sera en mesure de faire sortir le stock de l'usine Aspen (...) d'ici la mi-mai", a déclaré le ministre.
Les autorités affirment avoir acheté assez de doses pour vacciner au moins 45 millions des quelque 60 millions d'habitants du pays, un objectif initialement prévu pour mars 2022.