Israël a conquis lors de la guerre de juin 1967 la majeure partie du plateau syrien du Golan, qu'il a annexée en 1981. Cette annexion n'a jamais été reconnue par la communauté internationale.
"Je ne peux m'imaginer sincèrement une situation dans laquelle le plateau du Golan ne ferait pas partie d'Israël pour l'éternité", a affirmé M. Friedman dans une interview au quotidien israélien Israel Hayom.
"Je ne peux pas m'imaginer une situation dans laquelle le Golan serait restitué à la Syrie", a ajouté l'ambassadeur.
"Une concession territoriale sur le plateau du Golan est susceptible deplacer Israël en situation de grande infériorité du point de vue de la sécurité, sans compter le fait que (le président syrien Bachar al-) Assad est la personne qui mérite le moins un tel cadeau", a également souligné M. Friedman qui affirmé s'attendre à la "poursuite du statu-quoi actuel".
Lire aussi : Sept hommes armés tués lors d'un raid aérien israélien en SyrieIl n'a pas exclu que l'administration du président Donald Trump envisage un jour de reconnaître le Golan comme un territoire israélien. "Cela peut vraiment arriver", a-t-il dit.
Lors d'une visite en Israël en août, le conseiller américain à la sécurité nationale John Bolton avait affirmé qu'une telle reconnaissance n'était pas d'actualité pour le moment.
Israël et la Syrie, théâtre d'un conflit meurtrier depuis 2011, sont toujours techniquement en état de guerre.
Avec AFP