L'objectif est de "maintenir ce niveau de production au moins jusqu'en 2027-2030", a déclaré José Barroso, secrétaire d'État angolais au pétrole et au gaz. Il a souligné que l'Angola s'efforçait de constituer des réserves et de lancer une campagne agressive pour attirer les investisseurs étrangers.
Attirer les investisseurs
L'Angola est confronté à une concurrence accrue pour les provinces matures comme la sienne, due aux découvertes majeures dans des régions comme la Guyane. Barroso a déclaré que "les nouveaux arrivants apportent davantage de concurrence dans le secteur", car les investisseurs ont désormais le choix d'investir dans différents endroits.
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Pour compenser la baisse des réserves de pétrole, l'Angola se tourne vers le développement du gaz naturel. Le pays envisage la possibilité d'une installation flottante de gaz naturel liquéfié (GNL) si son champ du bloc 24 dispose de réserves suffisantes.
Barroso a également souligné l'importance de diversifier l'économie angolaise en investissant dans la production sidérurgique et pétrochimique. L'objectif est d'utiliser le gaz naturel pour développer ces industries et ne pas se limiter à l'exportation de GNL.
Collaboration avec l'OPEP : la porte reste ouverte
L'Angola a quitté l'OPEP en raison d'un différend sur son quota de production. Cependant, Barroso a affirmé que la collaboration avec l'OPEP est maintenue et que la porte n'est pas fermée à un éventuel retour au sein du groupe si les conditions le permettent.
L'Angola est satisfait du prix actuel du pétrole, qui se situe entre 85 et 90 dollars, estimant qu'il est bon pour les producteurs et les acheteurs.
L'Angola s'engage à maintenir sa production pétrolière stable et à diversifier son économie pour faire face aux défis du marché mondial. La collaboration avec l'OPEP reste une option et le pays est ouvert à de nouvelles opportunités d'investissement et de développement.
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