Mohammad Youssuf Abdulazeez, 24 ans, "avait au moins deux armes longues, qui peuvent être des fusils ou des fusils à pompe. Et il avait une arme de poing", a déclaré l'agent spécial Ed Reinhold lors d'une conférence de presse.
"Certaines de ses armes ont été achetées légalement", a-t-il précisé.
Le représentant du FBI a aussi indiqué que le tueur "ne portait pas de gilet pare-balles" mais un gilet-cartouchière dans lequel "il pouvait transporter des munitions supplémentaires".
Il a raconté que "la police était en train de tirer sur le tueur, qui était une cible mouvante, (quand) ce dernier a été de toute évidence capable de tuer les quatre Marines".
Les policiers "ont été soumis à un feu particulièrement nourri mais ils ont continué à avancer vers leur cible, l'ont affrontée et ont éliminé la menace, en sauvant beaucoup de vies", a-t-il rapporté.
Mais il a affirmé ne pas avoir d'élément suggérant que le tueur ait été inspiré par quelqu'un d'autre, contredisant les affirmations du président de la commission de la Sécurité intérieure à la Chambre des représentants.
"A l'heure qu'il est, nous n'avons pas d'indication selon laquelle il était dirigé ou inspiré par quelqu'un d'autre que lui-même", a affirmé Ed Reinold.
Mais Michael McCaul, élu républicain du Texas (sud) et président de la commission de la Sécurité intérieure à la Chambre des représentants, a fait remarquer que les cibles étaient "identiques à celles que l'EI appelle à attaquer".
"Donc à mon avis, d'après mon expérience, il s'agit d'une attaque inspirée par l'EI", a déclaré cet élu lors d'une conférence de presse en Floride (sud-est).
"Et le FBI a ouvert une enquête pour terrorisme, ce qui est très significatif", a rappelé le parlementaire.
Pour M. McCaul, ce qui est arrivé à Chattanooga "peut arriver n'importe où". "La menace est réelle. Et elle vient d'internet. C'est une nouvelle génération de terroristes. Ce ne sont plus des messagers de Ben Laden".
La menace "vient par internet de Syrie, de militants de l'EI, de recruteurs de l'EI, d'opérateurs de l'EI en Syrie avec des directives aux Etats-Unis pour activer des personnes aux Etats-Unis", a-t-il précisé.
Il a rappelé que les autorités américaines avaient arrêté 60 personnes liées à l'EI l'an dernier, "soit plus d'une par semaine", et déjoué "plus de 50 complots contre des intérêts occidentaux".
Avec AFP