La Fédération égyptienne a été suspendue pour deux ans, à compter du 12 septembre et "dispose de 21 jours pour faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS)", a précisé l'IWF dans un communiqué transmis à l'AFP.
La décision de suspendre l'Egypte a été prise par un panel indépendant, a ajouté l'IWF qui "ne fera pas plus de commentaire", pour le moment.
Cette suspension fait suite à une série de sept contrôles antidopage positifs chez des jeunes haltérophiles en 2016.
Chaque fédération comptant au moins trois contrôles positifs sur une période d'un an encourt une suspension, de deux ans en l'occurrence.
Lire aussi : Iron Biby, de souffre-douleur à homme fort du BurkinaAucun Egyptien ne participera donc aux Mondiaux qui se déroulent à Pattaya (Thaïlande) du 18 au 27 septembre.
L'Egypte pourrait en théorie être également écartée des Jeux olympiques de Tokyo-2020 si le TAS confirme sa suspension.
Ce serait un coup très dur pour un pays auquel l'haltérophilie a rapporté 11 médailles, dont 5 en or, sur un total de 31 médailles décrochées au cours de ses 22 participations aux Jeux olympiques.
L'Egypte avait obtenu deux médailles de bronze aux JO de Rio-2016, grâce à Mohamed Ehab Mahmoud (-77 kg), également champion du monde, et à Sarah Ahmed chez les dames (-69 kg). Tous deux sont encore des chances de médailles l'été prochain à Tokyo.