L'ex-président de la Fédération interdit de toute activité liée au football au Ghana

L'ex-président de la Fédération ghanéenne de football, Kwesi Nyantakyi, lors d'une interview au stade Rei Pele de Maceio, le camp d'entraînement de la base du Ghana, le 23 juin 2014.

Kwesi Nyantakyi a été interdit à vie de toute activité liée au football par la justice interne de la Fifa et devra s'acquitter d'une amende de 500.000 francs suisses (environ 440.000 euros) pour des faits de corruption.

Kwesi Nyantakyi avait dû démissionner début juin après les révélations explosives d'un documentaire d'investigation le filmant en pleine négociation avec des "investisseurs"potentiels, à qui il faisait miroiter de juteux contrats avec le gouvernement ghanéen en échange de "cadeaux" de plusieurs millions de dollars.

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La justice interne de la Fifa l'a jugé coupable de plusieurs violations du code éthique de la Fifa en matière de conflits d'intérêt et de corruption et l'a interdit à vie de toute activité liée au football, au niveau national et international.

Cette affaire avait failli mener à la dissolution de la Fédération ghanéenne (GFA), avant que la Fifa et les autorités ghanéennes ne trouvent un accord, via la mise en place d'un comité de normalisation de la GFA.

Les révélations ont secoué le Ghana, où le football est le sport national et qui se targue d’être une démocratie stable dans une région souvent agitée.

En septembre, l’Association des arbitres du Ghana avait annoncé avoir banni huit arbitres et arbitres assistants à vie, tandis que 53 responsables étaient frappés d'une interdiction d'exercer de dix ans.

Mardi, dix joueurs de l'équipe nationale cadette du Bénin ont quant à eux été condamnés par la justice de leur pays à six mois de prison dont un ferme après avoir été exclus des qualifications de la Coupe d'Afrique des Nations pour les moins de 17 ans de 2019.

Anjorin Moucharafou, ancien président de la fédération béninoise de football, a écopé de 12 mois de prison dont 2 ferme.

Avec AFP