L'indépendance de la Barbade pourrait faire des émules dans les Caraïbes

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La Barbade tourne une page de son histoire avec la prestation de serment, mardi, de sa première présidente, Dame Sandra Mason, qui remplace la reine Élisabeth II à la tête de l'Île. Qu'implique la rupture des liens de sujétion qui liait depuis des siècles l'île à la Grande Bretagne? Analyse du chercheur Ruben Joanem, joint depuis Minneapolis.

La Barbade tourne la page de son histoire et rompt les liens de sujétion qui la liait depuis des siècles à la Grande Bretagne. La reine Élisabeth II, qui est demeurée chef d’État depuis l’indépendance du pays en 1966, est désormais remplacée, par une présidente locale, Sandra Mason, jusque-là gouverneure générale du pays. Elle a prêté serment ce mardi dans la capitale, Bridgetown en présence du prince Charles, le fils de la Reine d’Angleterre. Le drapeau présidentiel a remplacé l’étendard de la reine. Quelle est la portée de ce geste d’affirmation décidé par les Barbadiens?

Pour le savoir, Nanythe Talani s’est entretenu avec Ruben Joanem, chercheur d’origine caribéenne, basé à Minneapolis dans le Minnesota ici aux Etats-Unis.