"Le gouvernement est très désireux de commencer à les utiliser et nous espérons obtenir formellement l'approbation et commencer (à les utiliser) dans les jours à venir", a déclaré le directeur général adjoint de l'OMS, en charge des réponses d'urgence, Peter Salama, au cours d'une conférence de presse à Genève.
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Il a également expliqué que, dans la mesure où aucun de ces cinq traitements - ZMapp, Remdesivir (GS-5734), REGN3470-3471-3479, Favipiravir et mAb 114 - n'étaient encore homologués, leur utilisation devait se faire dans le cadre d'"essais cliniques" avec le consentement des patients.
Les deux premiers traitements ont déjà été testés sur des êtres humains, a-t-il précisé.
Cette annonce intervient alors que des responsables de la santé en RDC ont lancé la semaine dernière une campagne ciblée de vaccination avec le vaccin expérimental rVSVSV-ZEBOV jugé "très efficace" par l'OMS.
Les personnes vaccinées sont le personnel de santé ainsi que les contacts des malades et les contacts des contacts.
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Les résultats d'un essai clinique en Guinée ont montré que le vaccin contre le virus Ebola est efficace pendant plus d'un an, mais les scientifiques pensent que la durée de protection est "bien plus longue que cela", a souligné M. Salama. Il a également indiqué que l'utilisation d'un autre vaccin, qui offrirait une protection encore plus longue, était à l'étude.
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L'épidémie d'Ebola s'est déclarée le 8 mai à Bikoro, à 600 km de Kinshasa, à la frontière avec le Congo-Brazzaville. Elle s'est ensuite propagée à la ville de Mbandaka, peuplée de 1,2 million d'habitants.
Le dernier bilan fait état de 54 cas, dont 25 décès, a indiqué M. Salama.
Plus de 400 personnes ont été vaccinées jusqu'à présent, la majorité d'entre elles à Mbandaka, a-t-il indiqué, précisant que les premières opérations de vaccination ont démarré à Bikoro et "vont démarrer cette semaine à Iboko", un village de la région de Bikoro.
Le haut responsable de l'OMS a affirmé que le vaccin avait été bien accepté à Mbandaka et que jusqu'à présent "il n'y a pas eu d'augmentation explosive de cas". "Nous avons des raisons de faire preuve d'un optimisme prudent".
Apparue pour la première fois dans l'ex-Zaïre (actuelle RDC) en 1976, la fièvre hémorragique Ebola vient d'un virus qui se transmet par contact physique avec des fluides corporels infectés.
Avec AFP