L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a donné vendredi le nom d'Omicron au nouveau variant du coronavirus qui a été détecté pour la première fois cette semaine en Afrique du Sud.
Le variant, initialement baptisé "B.1.1.529", suscite suffisamment d'inquiétude, d'où sa désignation officielle.
Selon l'OMS, ce variant pourrait se propager plus rapidement que les autres formes.
"Ce variant présente un grand nombre de mutations, dont certaines sont préoccupantes. Des données préliminaires suggèrent un risque accru de réinfection avec cette variante, par rapport à d'autres", lit-on dans un communiqué de l'agence onusienne après une réunion à huis clos d'experts indépendants qui ont examiné les données.
Omicron est la cinquième variante à porter une désignation formelle.
Fermeture des frontières
De nombreux pays ont réagi avec inquiétude à la nouvelle variante. L'Union européenne, la Grande-Bretagne et le Japon ont renforcé les contrôles aux frontières, certains pays allant jusqu'à bannir les vols en provenance de l'Afrique australe.
Des mesures qui sont contraires aux recommandations de l'OMS, qui appelle à faire preuve de patience.
"À ce stade, la mise en œuvre de mesures de voyage est déconseillée", a déclaré Christian Lindmeier, porte-parole de l'OMS, lors d'un échange avec la presse à Genève. "L'OMS recommande aux pays de continuer à appliquer une approche scientifique et fondée sur le risque lors de la mise en œuvre de mesures relatives aux voyages", a-t-il ajouté.
Il faudra plusieurs semaines pour déterminer la transmissibilité de la variante et l'efficacité des vaccins existants contre elle, a ajouté M. Lindmeier, précisant que 100 séquences de la variante ont été signalées à ce jour.
Your browser doesn’t support HTML5