Les 15 s'affirment également en faveur d'une reconduction de la force de paix de la Minusma à effectifs constants.
"Il est essentiel que les élections de février 2022 soient libres et justes et soient gérées par des autorités électorales compétentes et impartiales, en utilisant des processus transparents", a affirmé l'ambassadeur américain adjoint à l'ONU, Jeffrey DeLaurentis.
Lire aussi : Le Ghana abrite un sommet de la CEDEAO sur la crise malienneUn point de vue soutenu par le Mexique, la Norvège, l'Irlande ou le Niger. Plusieurs membres ont affirmé leur soutien à une prolongation pour un an, de la Minusma, la force des nations unies, dont le mandat arrive à expiration le 30 juin.
La Chine et le Vietnam ont précisé être en faveur d'un "maintien du plafond" du nombre des effectifs militaires et policiers actuellement autorisés, soit environ 15.000.
Après l'annonce de la fin de Barkhane et la suspension décidée début juin par Paris des opérations militaires conjointes entre la France et le Mali, la Russie a jugé "irresponsable à l'heure actuelle d'abandonner le pays à son sort, en envisageant de réduire l'aide militaire et financière qui lui est apportée".
Lire aussi : La fin de Barkhane "n'est pas la fin de l'engagement" de la France au SahelToutefois, les Etats-Unis ont, à nouveau,rejeté la demande de Paris et des pays africains de créer un bureau de soutien de l'ONU à la force antijihadiste G5 Sahel qui serait financé sur des contributions obligatoires des Nations Unies.