Il avait été annoncé à l'origine à 17 heures GMT, puis 19h30 GMT. Peu avant 21 heures GMT, les sièges d'ambassadeurs de la grande salle du Conseil étaient toujours vides à l'exception de trois représentants des pays membres.
Selon un diplomate, la discussion se poursuit entre la Russie et le Koweit et la Suède, les deux co-signataires d'un projet de résolution déjà amené à de multiples reprises. La France joue les intermédiaires, a-t-on précisé de source diplomatique.
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Depuis le début du conflit syrien, qui va entrer dans sa huitième année, la Russie, intervenue militairement en 2015 en soutien des forces pro-gouvernementales syriennes, a opposé par onze fois son veto à des projets de résolution du Conseil de sécurité consacré à la Syrie.
Un projet de résolution doit obtenir neuf votes favorables et ne pas faire l'objet du veto d'un membre permanent du Conseil (Russie, Chine, Etats-Unis, Grande-Bretagne et France) pour être adopté.
Des avions de combat ont bombardé jeudi l'enclave rebelle de la Ghouta orientale, près de Damas, pour le cinquième jour consécutif, l'un des assauts aériens les plus violents depuis le début de la guerre civile.
Les représentants des Nations unies en Syrie ont appelé au début du mois à un cessez-le-feu immédiat d'au moins un mois pour permettre l'acheminement de l'aide humanitaire.
Avec Reuters