Jeudi soir, "la première s'est jouée à guichet fermé devant 540 personnes qui ont réservé au spectacle une standing ovation", s'est réjouie auprès de l'AFP Judy Grahame, responsable des relations publiques pour la jeune Alma, sollicitée par des médias du monde entier.
"Alma était très heureuse de voir sur scène le spectacle qu'elle a si longtemps couvé dans son imagination", a ajouté Mme Grahame.
Produit par une association autrichienne dédiée aux jeunes talents, l'opéra de deux heures composé par Alma Deutscher, une version revue et corrigée de Cendrillon, est programmé pour quatre dates, jusqu'au 4 janvier, dans une salle de spectacle de la capitale autrichienne.
Dans cette Cendrillon revisitée, l'action se déroule dans un opéra. L'héroïne est une jeune compositrice qui offre une mélodie à son prince, un poète. Les deux belles-soeurs revêches de l'héroïne sont des divas prétentieuses.
Tous les personnages sont interprétés par des adultes, Alma accompagnant elle-même quelques scènes au violon, qu'elle maîtrise aussi bien que le piano.
Elle avait décrit sa méthode de travail à l'AFP lors des répétitions qui se sont déroulées à Vienne cet automne. C'est notamment grâce à sa corde à sauter que naissent les mélodies: "En fait, je ne saute pas mais je l'agite tout en me racontant des histoires ... et souvent les mélodies déboulent dans ma tête, alors je cours les noter dans mon carnet ", avait-elle expliqué.
Son talent a notamment a été adoubé par les chefs d'orchestre Daniel Barenboim, Zubin Mehta et Simon Rattle, qui s'est dit "renversé" par ses capacités.
Dans une interview diffusée vendredi par la BBC, la fillette, domiciliée au sud de Londres, s'est dit "très fière" de voir son opéra sur scène mais pressée de terminer le concerto pour piano qu'elle a en cours, d'écrire un livre, d'en faire un film et de composer la musique.
Avec AFP.