"Nous avons deux maires qui ont été arrêtés à l'aube, Orlando Hernandez et Pedro Loreto, de l'Etat de Guarico" par les services de renseignement (Sebin), a dénoncé le leader de l'opposition, Henrique Capriles, au micro de la radio Circuito Exitos.
"Les abus du régime continuent (...) ça fait 9 heures que nous sommes retenus par la police d'Aragua sans raison", a écrit sur Twitter l'un d'entre eux, M. Loreto.
Les antichavistes, du nom de l'ex-président Hugo Chavez (au pouvoir de 1999 à 2013), dénoncent une "persécution politique" du gouvernement ces derniers jours par crainte de la grande marche de l'opposition, baptisée la "prise de Caracas".
En face, les autorités, qui disent arrêter des "terroristes" de manière préventive, ont interpellé ces derniers jours plusieurs leaders antichavistes, dont l'ancien maire de Caracas d'opposition Daniel Ceballos.
La capitale s'est réveillée jeudi quadrillée par la police. Sur les réseaux sociaux, des manifestants de province affirment avoir été empêchés de monter dans des bus, tandis que des barrages policiers filtraient l'accès à Caracas.
Alors que les rassemblements de centaines de partisans de l'opposition battaient leur plein à 15H00 GMT, on pouvait voir des photos et des vidéos de dizaines de personnes marcher le long des autoroutes qui mènent à la capitale.
La tension politique est grande au Venezuela, l'opposition exigeant depuis des mois la tenue d'un référendum révocatoire contre Nicolas Maduro.
Avec AFP