Ces mouvements se sont engagés "à soutenir celui des signataires du présent accord qui arriverait au second tour de l'élection présidentielle de 2020".
Dénonçant "la mauvaise gouvernance" politique et sécuritaire dans le pays, les signataires se sont mis d'accord pour un projet "de conquête et de gestion du pouvoir", selon les mots du vice-président de l'Union pour le progrès et le changement (UPC), Adama Sosso.
Lire aussi : Pas de report des élections au Faso malgré l’insécurité"L'objectif commun des parties à l'accord est la réalisation de l'alternance politique au Burkina Faso, dans la perspective d'offrir une alternative au peuple burkinabè, à l'occasion des consultations électorales de 2020", a-t-il ajouté en présentant le document final.
L'accord prévoit aussi la mise en oeuvre d'un "programme minimal de gouvernement", qui porte notamment sur "la lutte contre le terrorisme et l'insécurité, la réconciliation nationale (...) et la restauration de l'autorité de l'Etat".
Lire aussi : Attaques jihadistes: pour l'opposition, Kaboré a "fait reculer" le BurkinaCandidat de l'UPC à présidentielle, le chef de file de l'opposition Zéphirin Diabré a salué un "accord historique" qui permettra "d'écrire un nouveau chapitre de notre histoire".
Le Burkina Faso, qui organise des élections législatives et présidentielle le 22 novembre, est confronté à des violences jihadistes, entremêlées à des conflits intercommunautaires, qui ont fait depuis 2015 au moins 1.100 morts et contraint près d'un million de personnes à fuir leurs foyers.
Le président Roch Marc Christian Kaboré est candidat à sa propre succession.
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