La chancelière Angela Merkel a annoncé mercredi devant le Bundestag un accord au sein de la coalition gouvernementale pour porter ces dépenses à 1,5% du PIB pour 2025.
Et la ministre allemande de la Défense Ursula van der Leyen a confirmé jeudi cet objectif à Bruxelles: "L'année prochaine, nous serons déjà à 1,3% du PIB", a-t-elle souligné lors d'un point presse avant une réunion avec ses homologues au siège de l'Otan.
"Je me réjouis du fait que l'Allemagne a arrêté les coupes et commencé à augmenter (ses dépenses de Défense), et a annoncé des plans pour les augmenter de 80% sur une décennie", s'est félicité le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.
"C'est un pas dans la bonne direction", a-t-il jugé.
L'Allemagne restera toutefois très en deçà de l'engagement souscrit par les 29 pays de l'Otan de porter leurs dépenses consacrées à la Défense à 2% de leur PIB en 2024.
La répartition du fardeau financier est un des sujets de contentieux entre les Etats-Unis et les Européens. Le président Donald Trump exige que tous les pays de l'Otan respectent leur engagement et il attend des décisions concrètes pour le prochain sommet de l'Alliance les 11 et 12 juillet à Bruxelles.
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"Il s'agit d'un sujet majeur et le président Trump exerce une pression très forte", a souligné un diplomate de haut rang.
Ce dossier est le second point à l'ordre du jour de la première journée de la réunion de Bruxelles et le ministre américain de la Défense Jim Mattis devrait rappeler l'impatience américaine.
Les pays de l'Otan se sont également engagés à consacrer 20% de leurs dépenses à des achats d'équipements. Ils doivent également augmenter leurs capacités militaires et participer à des opérations de l'Otan.
Avec AFP