"J'ai ordonné à toutes les unités dans les régions situées au niveau de la frontière administrative avec la Crimée et le long de la ligne de front dans le Donbass (est de l'Ukraine) de se mettre en état d'alerte", a annoncé jeudi le président ukrainien Petro Porochenko sur Twitter.
Quelques heures auparavant, c'est Vladimir Poutine qui réunissait le Conseil de sécurité russe.
"Des mesures supplémentaires ont été discutées pour assurer la sécurité des citoyens et les infrastructures vitales de la Crimée", a précisé le Kremlin dans un communiqué.
La veille, la Russie avait affirmé avoir déjoué des "attentats" fomentés selon elle par Kiev sur la péninsule annexée en 2014 à l'issue d'un référendum jugé illégal par les Occidentaux.
Les Etats-Unis se sont déclarés "extrêmement inquiets" du regain de tension entre la Russie et l'Ukraine le long de la ligne de démarcation de la Crimée et ont appelé les deux camps à éviter toute "escalade".
"La Crimée fait partie de l'Ukraine et elle est reconnue comme telle par la communauté internationale", a réaffirmé la porte-parole de la diplomatie américaine, Elizabeth Trudeau.
Un responsable de l'Otan a déclaré à l'AFP que l'Alliance suivait "de près et avec inquiétude" la situation. "La Russie n'a fourni aucune preuve tangible de ses accusations contre l'Ukraine", a ajouté ce responsable qui n'a pas souhaité être nommé.
Avec AFP