Guerre de mots entre l’Union africaine et la Cour pénale internationale. Lors de son récent sommet d’Addis Abeba, l’Union a demandé à la Cour de se dessaisir des cas du président et du vice-président kenyans et de transférer leurs dossiers aux juridictions kenyanes. Les leaders africains, dans leur majorité, accusent la CPI de ne poursuivre que des Africains. S’exprimant hier, à New York, la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, a accusé ceux qui critiquent la Cour de tenter de protéger les auteurs de crimes contre l’humanité. Mme Bensouda a fait remarquer que sur huit affaires traitées par la Cour, quatre le sont à l’initiative des pays d’origine des accusés.
Pour Dany Ayida, directeur des programmes du National Democratic Institute au Burkina Faso, « c’est une avancée remarquable que, pour une fois, on connaisse les états d’âme réels des chefs d’Etat africains par rapport à la Cour pénale internationale. »
Pour Dany Ayida, directeur des programmes du National Democratic Institute au Burkina Faso, « c’est une avancée remarquable que, pour une fois, on connaisse les états d’âme réels des chefs d’Etat africains par rapport à la Cour pénale internationale. »
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