"J'ai vu ce qu'il s'est passé en Chine et je ne m'en suis pas inquiété, pas plus que je ne m'inquiète de ce qui se passe en Arabie saoudite, c'est tout le contraire", a affirmé Garber en référence aux dépenses faramineuses entre 2015 et 2017 du championnat chinois, depuis rentré dans le rang.
La signature de Messi à Miami est la dernière arrivée de renom en MLS. Destination privilégiée par les vedettes du football en fin de carrière (Thierry Henry, Steven Gerrard, Frank Lampard, Zlatan Ibrahimovic, Andrea Pirlo, etc.), le championnat nord-américain doit toutefois faire face à l'offensive récente des clubs saoudiens.
Les transferts de la star portugaise Cristiano Ronaldo, puis du Ballon d'or Karim Benzema notamment, attestent de l'attractivité nouvelle du riche pays pétrolier.
De là à faire de l'ombre à la MLS ? "Le fait que nous puissions étendre le pouvoir et l'influence du football professionnel à travers le monde nous offre une occasion à nous tous qui sommes les marchés émergents", a argué Garber.
"Vous savez, il ne s'agit pas seulement de l'Europe", a-t-il insisté. "Il s'agit d'ici. Donc je ne me sens pas du tout menacé par cela. D'ailleurs, ce n'est qu'un élément de plus dans ce métier très compliqué qui est le nôtre, et nous allons nous en sortir, tout ira très bien pour nous".
Selon Garber, la décision de Messi, qui a reçu des offres mirobolantes pour évoluer dans le championnat saoudien, est le signe de la montée en puissance continue de la MLS.
"Quand le meilleur joueur de l'histoire fait de la MLS le championnat de son choix, je crois que c'est une preuve de où elle se trouve et où elle ira dans les années à venir", a-t-il indiqué.
L'émergence de l'Arabie saoudite sur le marché des transferts "n'inquiète pas" le patron de la MLS, Don Garber, qui a estimé dimanche, en amont de la présentation de Leo Messi à l'Inter Miami, que le championnat nord-américain n'était pas "menacé" par la puissance financière du royaume.