"On attend. Nous avons fait la même démarche (qu'avec le Cameroun), nous avons envoyé la lettre. Lundi ou mardi, il y aura une réunion entre le Premier ministre et les gens qui s'occupent de l'organisation de la CAN, donc on va voir", a expliqué Ahmad Ahmad dans un entretien à l'AFP.
En 2014, la CAF alors présidée par le Camerounais Issa Hayatou avait attribué les trois prochaines CAN d'un coup : 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d'Ivoire et 2023 à la Guinée.
L'instance africaine a finalement retiré fin novembre l'organisation de l'édition 2019 au Cameroun, en raison de retards dans les travaux d'infrastructures et une situation fragile sur le plan sécuritaire.
Lire aussi : Le Congo n'est pas candidat à l'organisation de la CAN-2019Mais "pour arranger les choses de manière vraiment humaine", la CAF a décidé de confier l'organisation de l'édition 2021 au Cameroun et 2023 à la Côte d'Ivoire, avait annoncé Ahmad Ahmad lundi sur la chaîne de télévision Afrique Média TV. Au grand dam de plusieurs responsables ivoiriens.
"Ils ne seront jamais prêts pour 2021", a martelé M. Ahmad. "Ils peuvent faire de la rénovation mais les cinq stades qu'ils restent, ils ne peuvent pas construire. Et les hôtels quatre étoiles ? Il y a des endroits où il n'y a même pas des hôtels trois étoiles. Pareil pour les routes, les aéroports, les hôpitaux..."
Quid de la Guinée, désignée à l'origine pour 2023, mais dont le dossier "n'existe pas" selon l'un des vice-présidents de l'instance africaine ?
Lire aussi : Le pays organisateur de la CAN 2019 connu le 9 janvier"Ils ont demandé la CAN-2019 et 2021 mais ils n'ont pas demandé la CAN-2023. Personne ne l'a demandé et la CAF n'a pas ouvert la candidature pour la CAN-2023", a expliqué son nouveau président, en poste depuis mars 2017.
Le pays va-t-il recevoir par ricochet l'organistion de l'édition 2025 ? "Théoriquement, c'est pour la Guinée. Mais il faut que la question se pose encore. Est-ce que la Guinée va le faire ? Parce qu'ils ne l'ont pas demandé. Il faut qu'il y ait une remise en question de tout le monde", a-t-il ajouté.