"C'est le Cameroun qui accueille cette compétition, c'est le Cameroun qui pourra nous dire demain +On est prêt+ ou +Ah non, donnez-nous le temps, on n'est pas prêt+, ça dépend du Cameroun", a expliqué le dirigeant à la presse, alors que des doutes planent sur les capacités du pays à accueillir cette CAN-2019, prévue du 15 juin au 13 juillet 2019.
Le 29 septembre, lors d'un comité exécutif organisé à Charm el-Cheikh en Egypte, la Confédération africaine a pointé "un retard important dans la réalisation des infrastructures" nécessaires à la tenue de la CAN-2019 au Cameroun. "La décision finale sera rendue fin novembre", avait précisé l'organisation panafricaine.
Le Cameroun est actuellement en pleine période électorale: plus de 6,5 millions de Camerounais sont appelés dimanche à élire leur nouveau président, pour donner ou non un septième mandat à Paul Biya, 85 ans dont 35 au pouvoir.
Lire aussi : Le président de la CAF au CamerounCette présidentielle a lieu dans un contexte sécuritaire très tendu avec les attaques persistantes des jihadistes de Boko Haram dans le nord du pays et un conflit entre l'armée et des séparatistes dans les régions anglophones.
Avec AFP