Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Kong Xuanyou, procédera vendredi et samedi à des "échanges de vue" avec l'émissaire sud-coréen en charge des pourparlers de paix, Lee Do-hoon, a annoncé un porte-parole du ministère.
Cette rencontre intervient alors que Séoul a proposé au Nord des discussions de haut niveau mardi prochain. Objectif: discuter de la participation de Pyongyang aux prochains jeux Olympiques d'hiver organisés en Corée du Sud, mais aussi "d'autres questions d'intérêt mutuel".
La Corée du Nord a multiplié ces derniers mois les tirs de missiles balistiques et mené son sixième essai nucléaire.
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En réaction, le Conseil de sécurité de l'ONU a imposé de multiples trains de sanctions contre Pyongyang, qui ne semble pas vouloir céder le moindre pouce de terrain. La Corée du Nord justifie ses ambitions militaires par la nécessité de se protéger des Etats-Unis.
Mais 2018 a débuté sur une note d'apaisement: les deux Corées ont remis en service mercredi un téléphone rouge transfrontalier fermé depuis 2016, après que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un ait évoqué une participation de son pays aux JO d'hiver qui s'ouvrent en février en Corée du Sud.
Séoul a répondu à cette ouverture sur le dossier olympique en proposant la tenue de discussions de haut niveau le 9 janvier, pour la première fois depuis 2015.
L'ambassadrice américaine à l'ONU Nikki Haley a jugé que ce dialogue ne serait qu'un simple "rafistolage" dès lors que l'armement nucléaire nord-coréen n'était pas abordé.
Avec AFP