La coalition a précisé dans un communiqué avoir achevé en août l'examen de 185 signalements de victimes civiles potentielles, dont 168 ont été jugés non crédibles et trois avaient déjà été étudiés.
Mais quatorze, portant sur des bombardements compris entre avril 2015 et juillet 2017, ont été considérés crédibles et font état de 50 victimes civiles.
"A ce jour, sur la base des informations disponibles, (la coalition) estime probable qu'au moins 735 civils ont été involontairement tués par des frappes de la coalition" depuis le début de la campagne contre le groupe Etat islamique (EI) en août 2014, a indiqué le commandement des forces américaines au Moyen-Orient (Centcom) dans son communiqué.
Fin août, 350 signalements restaient encore en cours d'examen.
La coalition a mené en trois ans quelque 26.026 frappes contre l'EI, qui ont entraîné 1.250 signalements de victimes civiles potentielles dont seulement 178 ont été jugés crédibles.
Centcom a par ailleurs affirmé que l'opération internationale avait permis de reprendre à ce stade 83% des territoires qui avaient été capturés par les jihadistes, ce qui a "libéré plus de six millions de Syriens et d'Irakiens".
Autre précision: les forces de sécurité irakienne --dont 115.000 membres ont été formés par la coalition-- ont perdu pendant la bataille victorieuse de reprise de Mossoul d'octobre 2016 à juillet 2017 entre 1.200 et 1.500 des leurs tandis qu'environ 8.000 ont été blessés.
Et les forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition de combattants kurdes et arabes, ont perdu environ 1.100 soldats dans les affrontements toujours en cours pour chasser les jihadistes de la province de Deir Ezzor et de Raqa, "capitale" de facto de l'EI.
Avec AFP