Les chefs d'Etat de la Communauté Est-africaine (EAC), réunis mercredi pour trouver une issue à la crise ouverte au Burundi par la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat, ont condamné "le coup d'Etat" annoncé par un général de l'armée.
Dans une déclaration lue par le président tanzanien Jakaya Kikwete, hôte du Sommet, les chefs d'Etat ont également estimé que "les conditions n'étaient pas propices à des élections au Burundi" et demandé "aux autorités burundaises de reporter les scrutins" législatif prévu le 26 mai et présidentiel prévu le 26 juin.
Avec AFP