La raison du report était l’épidémie d’Ebola à Béni et Butembo, alors que le problème d’insécurité avait été invoqué pour Yumbi.
"La Céni (Commission électorale nationale indépendante) a fait son travail en fixant un calendrier pour ces endroits (le 31 mars). Maintenant, il reste que ceux qui sont en charge de la santé et ceux qui doivent assurer la sécurité fassent le leur," a déclaré à VOA Afrique le chargé de communication de la Céni, Jean-Baptiste Itipo.
Meme si la date du 31 mars a été arrêtée pour le scrutin législatif, la plénière de la Céni a aussi décidé que des commissions soient envoyées sur le terrain pour évaluer la situation.
L’épidémie d’Ebola a déjà fait 481 morts depuis août dernier à Beni dans l’Est de la RDC. Elle était la raison du report des élections dans cette partie du pays qui comprend aussi Butembo.
Lire aussi : L’élection des Sénateurs, des gouverneurs et vice-gouverneurs repousséeYumbi, situé dans l’ouest, a lui connu plutôt des affrontements interethniques qui ont fait près de 900 morts, selon le Bureau des droits de l’homme des Nations unies en RDC.
Ces régions ne voteront pas pour l’élection présidentielle qui a eu lieu le 30 décembre 2018 et dont les résultats officiels ont déjà été proclamés, confirmant la victoire de Félix Tshisekedi. Celui-ci a déjà été investi président de la République.
Ce report était l’une des raisons de la contestation de l’opposant Martin Fayulu qui rejette toujours la décision de la Cour suprême et s’est autoproclamé "président légitime", appelant à la désobéissance civile.