La diplomatie égyptienne arrache un cessez-le-feu à Gaza

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) s'entretient avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (à gauche) lors de leur rencontre avant l'Assemblée générale des Nations unies à New York, aux États-Unis, le 19 septembre 2017.

Les efforts fournis par la médiation égyptienne ont abouti à un cessez-le-feu entre Israéliens et Palestiniens, qui est entré en vigueur aux premières heures de vendredi.

L'arrêt des hostilités, qui intervient après plus d’une semaine de combats et de dévastation, a été confirmé par le président américain Joe Biden.

Dans une déclaration de la Maison Blanche, M. Biden a indiqué que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu l'avait informé jeudi qu'Israël a "accepté un cessez-le-feu mutuel et inconditionnel" avec le Hamas. Le quotidien Jerusalem Post précise que côté israélien, la décision a été adoptée à l’unanimité par les membres du cabinet sécuritaire.

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sisi, s’est félicté de cette victoire de la diplomatie et salué la contribution de Washington.

"Je rends hommage et remercie le président américain Biden pour son rôle dans le succès de l'initiative égyptienne de cessez-le-feu", a tweeté M. al-Sisi, ajoutant qu'il avait eu un entretien téléphonique avec son homologue américain.

La trêve, qui a commencé vendredi à 2 heures du matin, heure locale, devrait ramener un calme précaire en Israël et dans les territoires palestiniens, notamment à Gaza.

Depuis le 10 mai, le Hamas a tiré des roquettes sur des villes israéliennes depuis Gaza, en raison de ce qu'il qualifie de violations des droits commises par Israël contre les Palestiniens de Jérusalem.

Israël a riposté par des tirs d'artillerie et des frappes aériennes ciblées sur les dirigeants du Hamas et les infrastructures du groupe. Les Israéliens ont fait l'objet d'une condamnation internationale pour avoir bombardés des immeubles d'habitation et frappé des camps de réfugiés et d'autres cibles civiles, faisant de nombreuses victimes.

Le bilan des 11 jours de combats s'élève à 230 morts à Gaza, dont 65 enfants, selon les autorités sanitaires locales, et à 12 morts en Israël.

D’après les Nations unies, plus de 72 000 Palestiniens ont été déplacés.

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Aucun signe d’apaisement entre Israël et les Palestiniens