L’occasion était belle pour valoriser les artistes locaux. Une initiative de la jeunesse active JEUNA avec d’autres organisations partenaires.
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C’est sur un podium installé au collège Alfajiri, que des artistes ont fait leurs prestations durant toute la semaine. A l’occasion des stands ont aussi été dressés pour des expositions.
"Nous sommes venus d’abord nous vendre, nous en tant que Alka Multiservices. C’est aussi l’occasion de se familiariser avec d’autres artistes, créateurs, agences et entreprises", explique Alice Kajabika devant son stand dressé. Et face à tant de créativité dans multiples domaines autour d’elle.
Elle reste admirative. "En tout cas, je ne pouvais pas imaginer qu’à Bukavu, il y avait autant de talents, sauf qu’il n’ y a pas de gens pour soutenir les artistes", regrette Alice Kajabika, après un long soupir.
C’est une semaine dénommée "Semaine de folie" où en plus des Barbecues, chaque soir, Acrobates, chanteurs, danseurs et humoristes se succèdent devant un public en liesse.
Des moments captivants qui mobilisent la population autour des talents locaux et ceux venus de Goma et du Burundi voisin.
Pour Ngelessa Lumumba -dit DJ Gayt- et coordonnateur de la FIAC, "l’objectif pour cette foire est que l’artiste doit vivre de son art. On a cette idée depuis 3 ans et on voulait un événement qui peut réunir tous les artistes".
Concours de danse, poésies, défilés de mode, expositions des œuvres d’art, des paniers, bricoles, dessins, peintures et autres objets fruit de la créativité ont été bien appréciés par le public sorti nombreux.
"C’est tellement beau de voir qu’il y a tellement des jeunes artistes qui sont ici et qui ont vraiment la grande envie de produire et faire des choses. Concernant la dance. C’est tellement captivant. Je pense que chez nous il n’y a pas cette énergie que je vois", a confié Janosch Perler à VOA Afrique. Le cinéaste et musicien suisse est intéressé par la musique traditionnelle à l’est de la RDC.
Pendant cette foire internationale des arts et créativités, l’occasion est aussi donnée aux artistes de partager leurs expériences entre artistes notamment sur scène.
"Ce que Ndaro apporte, c’est son expertise, son show live qu’on appelle weekend Izulu. Le message fort est que nous devons lutter ensemble. Nous devons présenter au monde notre musique des racines", martèle avec fierté Thomas Lusango, responsable de Ndaro culture.
Les rideaux de la foire sont tombés tard dans la nuit du dimanche sous une note générale de satisfecit. Les jeunes ont déjà le regard sur la prochaine édition de la FIAC