A Bissau, la capitale, les grandes artères était désertes. Seuls les véhicules privés roulaient sur des routes pratiquement vides.
Des écoles privées ont demandé à leurs élèves de rester à la maison, alors que les établissements d'enseignement public sont touchés depuis le début du mois par une grève des enseignants. Dans beaucoup de services de l'administration, les fonctionnaires ne se sont pas rendus au travail.
Lire aussi : Naufrage d'une pirogue de migrants au large de la Guinée-BissauLes grévistes dénoncent les nombreux rackets policiers qu'ils subissent et réclament une définition claire des rôles entre les différents fonctionnaires chargés de la circulation routière, la police, la garde nationale et les agents de la Direction des transports terrestres notamment.
Ils protestent également contre l'augmentation des taxes et le mauvais état des routes.
"Notre mouvement a réussi à 90%. Tout le pays est paralysé", a déclaré à la presse Mamadù Conté, le président de la fédération, affirmant qu'à l'intérieur du pays également le mot d'ordre a été "scrupuleusement" respecté.
La Guinée-Bissau, ex-colonie portugaise, est un des derniers pays au monde dans le classement de l'indice de développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).
Avec AFP